Le centre et ses impasses contre l’envie de rupture


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Depuis l’élection étatsunienne de novembre dernier, comme plusieurs j’imagine, je ne cesse de ressasser certaines réflexions. Quelques jours avant Noël, mon collègue Guillaume Hébert s’est commis dans un texte critique à l’endroit des élites politiques, dénonçant leur responsabilité dans la montée des mouvements d’extrême droite. Je ne reprendrai pas dans ce billet son analyse, mais le texte de mon collègue m’a donné l’occasion de mettre un peu d’ordre dans ma tête. Pour penser la responsabilité des élites à l’égard du retour en force d’une droite autoritaire et xénophobe, posons un regard sur la position hégémonique du centre en politique. La capacité des partis centristes à monopoliser le débat et à prendre toute la place, notamment en dénigrant tout ce qui s’en éloigne comme étant un vil populisme, a rejeté dans les marges tout désir de changement en profondeur.