Injection supervisée : pas dans ma cour, dit l’UQAM


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Elle-même aux prises avec un grave problème de seringues souillées à l’intérieur de ses murs, voilà que l’UQAM s’oppose publiquement à l’implantation d’un site d’injection supervisée en plein coeur de son campus. Dans une lettre envoyée lundi à La Presse, le vice-recteur à la Vie universitaire, Marc Turgeon, écrit que l’établissement «ne peut, sans examen des alternatives possibles, appuyer l’implantation d’un site d’injection pour toxicomanes» à un jet de pierre de ses pavillons principaux. Pourtant, selon le Directeur de santé publique de Montréal, des lieux destinés à l’injection sécuritaire de drogues dans le secteur aideraient à résoudre le problème de seringues à la traîne auquel fait face l’UQAM depuis plusieurs années.