Malgré toutes les preuves de vitalité et de performance qu’elle a données au long de ces jeunes années d’existence (augmentation fulgurante de la population étudiante et des diplômées, diplômés, développement et reconnaissance nationale et internationale de la recherche et de la création), la singularité de l’UQAM n’a eu de cesse de provoquer agacement et irritation au sein des ministères successifs de l’enseignement supérieur et des administrateurs qui partagent leur idéologie. Aussi et compte tenu du passé des auteures du Rapport sur la décentralisation organisationnelle et budgétaire à l’UQAM (l’une d’entre elles – Louise Dandurand – avait participé activement aux balbutiements de la facultarisation alors qu’elle était vice-rectrice à la Recherche et à la Création, la seconde, Hélène P. Tremblay, a été sous-ministre adjointe d’un gouvernement libéral), on ne peut guère s’étonner que leur principale recommandation («pistes de solution» – écrivent-elles –, on appréciera la nuance!) consiste dans un alignement du mode de gestion de notre université sur celui des universités traditionnelles.
Lire la suite du SPUQinfo, numéro spécial : Réactions au Rapport sur la décentralisation organisationnelle et budgétaire à l’UQAM.