Plutôt que de poursuivre le saccage des services de garde à la petite enfance en misant davantage sur les garderies commerciales pour qui la recherche de profit se fait trop souvent au détriment des services dispensés aux enfants, le gouvernement ferait mieux de corriger son tir s’il veut que le Québec puisse maintenir son offre de services de garde de qualité. C’est l’un des messages qu’entend livrer jeudi et vendredi la Confédération des syndicats nationaux (CSN) au Sommet sur l’éducation à la petite enfance organisé par l’Association québécoise des CPE et l’Institut du Nouveau Monde (INM). Le réseau des services de garde régis et subventionnés a subi des compressions majeures d’environ 300 millions de dollars depuis 2014. Parallèlement, les gouvernements libéraux successifs ont mis en place des mesures pour favoriser le développement de garderies commerciales: pour certaines, en leur accordant davantage de places à contribution réduite et, pour d’autres, non subventionnées, par la bonification substantielle du crédit d’impôt versé aux parents pour frais de garde.
FIPEQ-CSQ : des rassemblements pour démontrer l’attachement aux CPE.
Une association patronale de CPE refuse de négocier avec 3500 syndiqué-es membres de la CSN.