Un an après le transfert des femmes détenues à la Maison Tanguay vers l’Établissement de détention Leclerc, la Ligue des droits et libertés (LDL) et la Fédération de femmes du Québec (FFQ) dénoncent les problèmes de fond qui persistent et entraînent des violations inacceptables de leurs droits. Réunies ce matin devant le palais de justice de Montréal en présence de représentant-e-s de plusieurs organisations, elles pressent le ministre de la Sécurité publique de prendre les mesures nécessaires pour corriger la situation. «Plusieurs problèmes systémiques que nous dénoncions n’ont toujours pas été réglés, dont la mixité hommes/femmes qui demeure un problème majeur, constituant aussi un frein au développement d’une philosophie et d’une expertise spécifiques à un centre de détention pour femmes», affirme Mélanie Sarazin, présidente de la FFQ. Les organisations déplorent aussi la culture, l’attitude et le manque de formation du personnel pour intervenir auprès de détenues femmes.