En raison de notre statut d’enseignant.e contractuel.le, beaucoup d’entre-nous effectuent plus de 50% de leur tâche à la maison et ce, malgré la prétention de l’UQAM de nous fournir un local et le matériel nécessaire. En réalité, une personne chargée de cours ordinaire monte et prépare ses cours chez elle, effectue la correction chez elle, rencontre souvent ses étudiant.e.s par Zoom chez elle, organise et réalise l’ensemble de ses tâches chez elle. Pour se faire, elle utilise ses propres outils (bureau, ordinateur, connexion Internet, papier, carnets, crayons, etc.), et pour certaines personnes des logiciels qui coûtent chers. Que dire alors si on enseigne en ligne, ce qui est de plus en plus le cas! Dès lors, saviez-vous qu’il est possible d’obtenir des déductions fiscales parce qu’on travaille chez soi? C’est pour cette raison que le Service de la rémunération globale de l’UQAM nous a envoyé le 25 février dernier un courriel à propos des formulaires T2200 et TP64.3, le premier concernant les impôts canadiens et le second les impôts québécois. Nous vous conseillons d’en prendre connaissance et de lire ce courriel dans les plus brefs délais d’une manière soutenue, puisque des dates de disponibilités des formulaires ainsi que des conditions d’utilisation doivent être respectées. Vous serez en terrain connu car il s’agit de formulaires similaires à ceux que nous avions reçus pendant la pandémie. En remplissant ces formulaires et en les joignant à vos documents pour vos déclarations d’impôts, vous serez ainsi en mesure de vous faire rembourser certains frais de bureau et de matériels indispensables au bon accomplissement de vos tâches d’enseignement et de recherche.
Le saviez-vous que… est constitué de petites chroniques dédiées à de courtes questions que les membres posent régulièrement aux agent.e.s du CAART. N’hésitez jamais à les rejoindre si vous avez d’autres questions.
Amel Aloui, Benoît Coutu, Jean-Baptiste Plouhinec, pour le Comité des agentes et agents de relations de travail (CAART)