SAQ : les limites de la performance


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En début de semaine, une nouvelle étude est venue mettre sur le tapis l’enjeu de la performance de la SAQ. Nous sommes habitués de lire les jugements péremptoires sur cette société d’État jugée inefficace. Dans l’étude préparée par le Centre de la productivité et de la prospérité, affilié à HEC Montréal, nous avons plutôt droit à une analyse plus fine de la situation. En fait, on nous présente un constat qui tranche avec les propos les plus en vogue. Non, la SAQ n’est pas inefficace et n’a pas à rougir de sa performance lorsqu’on la compare à la LCBO (son équivalent ontarien) ou au reste du commerce au détail. Dans les trois cas, de 2000 à 2014, l’évolution de la productivité du travail aura été de 23%. Difficile, face à ce genre de résultat, de continuer à plaider pour la privatisation afin de lutter contre une société d’État à la bureaucratie tatillonne. Or, le jupon idéologique de l’équipe des HEC finit tout de même par dépasser. Non pas que leur étude ne soit pas intéressante et instructive, mais disons qu’il s’y trouve de petites perles de contradictions qu’il faut relever.

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