Le débat sur le salaire minimum n’est pas près de ralentir. Nous saurons bientôt ce que le gouvernement décidera de faire cette année: allons-nous encore imposer une hausse insuffisante ou, au contraire, Québec mettra-t-il de l’avant une augmentation conséquente afin de lutter contre le phénomène des travailleurs et travailleuses pauvres? Nous serons fixés bientôt. En attendant, les avis et analyses de se multiplient. Encore cette semaine, l’Institut économique de Montréal (IEDM) publiait une note économique qui, je cite, veut illustrer «comment une hausse substantielle du salaire minimum aurait un impact négatif démesuré en région». Le postulat des auteurs va à peu près comme suit: certaines régions ont des salaires beaucoup plus bas que le reste du Québec et conséquemment, leur marché du travail serait plus durement touché par une augmentation du salaire minimum. Puisque le salaire minimum est décidé au niveau national, l’IEDM a voulu préciser certains enjeux en régionalisant son analyse. Bien entendu, il s’agit d’une louable intention. Or, les résultats surprennent un peu.
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