La CSN a été entendue en Cour suprême mardi dans le cadre d’un recours intenté en octobre 2006 pour que les travailleuses des centres de la petite enfance (CPE) aient droit à l’équité salariale rétroactivement au 21 novembre 2001. Par ce recours, la centrale espère corriger une énorme injustice commise notamment à l’endroit de près de 30 000 travailleuses en service de garde au Québec. «Non seulement les travailleuses concernées par la requête ont été discriminées en tant que personnes qui occupaient leur emploi dans un secteur majoritairement féminin, mais celles qui évoluaient dans les milieux exclusivement féminins, comme les éducatrices en CPE, ont bénéficié d’ajustements salariaux six ans après toutes les autres travailleuses québécoises envers qui les employeurs avaient l’obligation d’accorder l’équité en 2001. C’est donc dire qu’une discrimination systémique a été faite à l’époque et qu’on ne l’a jamais éliminée depuis. Voilà une situation intolérable.»
La CSQ en Cour suprême pour l’équité salariale.
SCFP : Jour J en matière d’équité salariale pour des milliers de Québécoises.