La nouvelle génération commence à redéfinir le féminisme. Et elle le fait avec des moyens différents, en s’appropriant les luttes passées, mais aussi en mettant de nouvelles revendications sur la table. Le féminisme a la cote, tant à l’université que sur le web et même dans la culture populaire, constate Rébecca Beauvais, chargée de cours à l’École de travail social et professeure à l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM. Alors que cette université est censée avoir perdu des effectifs, les cours sur le féminisme sont en continuelle croissance et affichent complet.