Rapport de la négociation – 27 mai 2011


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Pour un troisième vendredi de suite, nous avons rencontré les représentants de l’UQAM le 27 mai 2011 à 10 h pour une autre séance de négociation.

Le premier point à l’ordre du jour portait sur la problématique des stages et plus particulièrement sur la rémunération des superviseurs de stage. À l’aide de tableaux présentés sous forme de diaporama, nous avons démontré à nos vis-à-vis patronaux l’impact qu’aurait, sur le plan de la rémunération, l’imposition des gabarits tels que proposés dernièrement à la table de négociation par la partie patronale. Nous avons repris les propos tenus par la vice-rectrice au soutien académique et à la vie étudiante, madame Diane Demers lors de ses deux présences à la table des négociations. Celle-ci nous avait en effet mentionné que les gabarits élaborés par le Comité interfacultaire sur les stages avaient comme but de préciser les composantes de la tâche d’une personne chargée de cours supervisant des stages en fonction des exigences d’enseignement et que le mandat donné audit comité ne concernait d’aucune façon le mode de rémunération des stages. Nous avons déclaré que pour le Syndicat, les gabarits proposés ne pouvaient pas être l’instrument servant à déterminer la rémunération des superviseurs de stage. Devant l’ampleur des baisses de salaire présentées, celle-ci étant de l’ordre de 20 % à 50 % selon les stages, les représentants patronaux se sont montrés sensibles à notre position et ils nous ont dit qu’ils désiraient trouver une solution acceptable. Nous avons rappelé que la rémunération des stages était bel et bien une condition de travail.

Le deuxième point à l’ordre du jour concernait l’article 15 portant sur l’évaluation de l’enseignement. La partie patronale a déposé un document proposant un réaménagement des dispositions de l’article 15. Elle souhaitait, entre autres, que les clauses portant sur la période de probation fassent l’objet d’un article séparé afin de permettre aux directeurs de département de mieux s’y retrouver. Le « gros bémol » exprimé par le syndicat portait sur la modification proposée à la clause 15.05, clause qui décrit les étapes lorsque des résultats d’évaluation sont insatisfaisants. L’Université souhaiterait que les ressources pédagogiques prévues lors de la deuxième étape puissent être disponibles dès la première étape de la clause 15.05. Le Syndicat s’est montré ouvert à ce que cette aide soit fournie, mais réticent à « perdre » une des trois étapes du processus. Quelques suggestions ont été apportées et les parties reviendront avec de nouveaux libellés. En ce qui a trait aux dispositions portant sur la période de probation, nous leur avons mentionné notre préférence pour conserver lesdites clauses dans l’article 15, mais en les plaçant tout au début plutôt qu’à la fin de l’article.

Des échanges ont également eu lieu concernant la clause 17.03 de la convention collective, disposition communément appelée « clause passerelle » puisqu’elle réfère à la clause 9.04 -5) de la convention collective des professeur-e-s de l’UQAM (SPUQ). Cette clause vient donner une certaine priorité d’embauche à la personne chargée de cours qui postule pour obtenir un poste de professeur-e. Le Syndicat ne veut surtout pas voir disparaître la clause 9.04 – 5) de la convention du SPUQ, mais aimerait modifier la clause 17.03 de notre convention compte tenu des difficultés que cette clause apporte et des insuccès qu’elle procure.

Quelques autres points ont été brièvement abordés de même que l’ordre du jour de la prochaine rencontre.

Les membres du CAART et du CPCC.