Cinq ans après le Printemps érable, une juge de la Cour supérieure prévient la Ville de Gatineau et les procureurs des «carrés rouges» d’éviter les «avocasseries» pour mieux faire avancer le débat judiciaire, toujours en cours, sur les arrestations massives d’avril 2012. À la suite des arrestations de 187 manifestants sur la promenade du Lac-des-Fées, le 18 avril 2012, un enseignant du Cégep de l’Outaouais, Simon Lespérance, a déposé une demande de recours collectif contre la Ville de Gatineau. Suzanne Bilodeau, manifestante et mère d’un étudiant impliqué dans le mouvement, en a fait de même pour l’arrestation et la détention d’environ 150 personnes à la cafétéria du pavillon Brault de l’Université du Québec en Outaouais (UQO), le 19 avril 2012. Il semble qu’il y ait loin de la coupe aux lèvres pour les manifestants dans ces deux affaires, puisque le tribunal n’a même pas encore autorisé l’audition de ces recours collectifs.
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