Le 23 septembre 2014, le nouveau maire de Montréal, Denis Coderre, rendait public son Plan d’action montréalais en itinérance 2014-2017. Ambitieux, ce plan fut bien reçu. Deux ans plus tard, c’est un bilan partagé que le RAPSIM fait de son action. De bonnes notes et de fausses notes en habitation, de bonnes intentions au niveau de la cohabitation et du profilage social, mais dont certaines tardent à se concrétiser. Une volonté d’acquérir plus de pouvoirs pour agir qui se confronte avec des moyens réduits de Québec et d’Ottawa. À un an des élections et du terme de ce plan d’action, il reste encore bien du temps pour agir. Avec une situation qui demeure très difficile, l’action forte de la ville est toujours nécessaire.