Pas de retour à l’anormal!

Autant se défendre pour empêcher que l’état d’urgence pandémique ne se transforme en un état d’exception permanent affectant durablement nos conditions d’enseignement est fondamental, autant, est incontournable notre mobilisation pour que les inégalités mises en évidence par la crise socio-sanitaire actuelle ne soient reproduites par un retour à l’anormal.

Heureusement, nous sommes nombreuses et nombreux à réfléchir et à nous organiser collectivement pour une Relance juste. Pour faire partie du changement et peser de toutes nos forces pour un agenda progressiste qui investisse dans la justice sociale et climatique plutôt pour un simple retour aux « affaires » courantes, le Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM (SPPEUQAM-CSN) a signé la déclaration de Principes pour une relance juste, solidairement avec des centaines d’organisations syndicales et sociales avec lesquelles le Syndicat collabore déjà. Dans les semaines à venir, nous vous informerons des diverses initiatives qui sont développées par cette coalition pancanadienne.

Parallèlement à ces actions, notre Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN), qui a également signé la Déclaration de principes, a développé un dossier sur la Sortie de crise que nous vous invitons à lire pour nous préparer aux actions futures.

Nous vous invitons également à consulter le dernier document de réflexion de l’IRIS (Institut de recherche et d’informations socioéconomiques) qui porte, justement, sur la Transition juste. Un des objectifs de la Transition juste est de viser « la construction d’une économie qui soit faible en carbone et qui offre un emploi décent à tous et à toutes, et pour y parvenir, il faut des balises institutionnelles et une acceptation sociale de la part de la population. » L’IRIS est un institut de recherche, à but non lucratif, indépendant et progressiste, fondé en 2000, que le SPPEUQAM-CSN appuie depuis ses débuts. Le Syndicat profite ainsi de ses nombreuses études portant sur de grands enjeux qui nous touchent, comme l’éducation, les partenariats public-privé, la fiscalité, la santé et l’environnement.