C’est avec soulagement que nous avons appris hier que l’usine d’ozonation des eaux usées, qui sera mise en service à compter de 2018, fonctionnera dès lors 12 mois par année. L’automne dernier, la Fondation s’était prononcée en faveur de cette option, après qu’il eut été annoncé que l’usine fonctionnerait 6 mois par année, décision qui avait suscité de nombreuses critiques. «Les 6 mois correspondaient aux exigences gouvernementales pour permettre aux gens de profiter davantage du fleuve l’été. Mais la réalité, c’est que pour la santé du fleuve, il faut y aller 12 mois par année. On ne court pas de risques», a indiqué le maire Denis Coderre. La nouvelle usine et son procédé d’ozonation permettront de réduire la présence de bactéries, de virus et d’hormones dans les eaux usées qui sont rejetées dans le fleuve Saint-Laurent. Ainsi, selon l’article du Devoir paru hier, les quantités d’antidépresseurs et d’anticonvulsifs baisseront de 75% avec le nouveau traitement. Le système permettra aussi de détruire les antibiotiques et les hormones à plus de 90%. Quant aux perturbateurs endocriniens, ils diminueront de 85%.
Cimenterie de Port-Daniel et coke de pétrole : plus de rejets polluants que prévu.