Le 1er avril dernier, le quotidien indépendant russe Novaya Gazeta a révélé que des centaines d’hommes, perçus comme étant homosexuels, avaient été enlevés, torturés, voire même tués en toute impunité, dans le cadre d’une campagne coordonnée. Les réactions des autorités tchétchènes à ces informations ont varié du déni au refus de les prendre au sérieux, en passant par des menaces supplémentaires à peine voilées. Le journal russe Novaya Gazeta et les journalistes ont à leur tour reçu des menaces. C’est inadmissible! Amnistie internationale vous incite à demander au président du Comité d’enquête de la Fédération de Russie de mener une enquête sur ces enlèvements et de traduire les responsables en justice.