Le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) voit d’un bon œil l’entrée en vigueur, le 1er mai, de la Loi facilitant la divulgation d’actes répréhensibles dans les organismes publics. Cependant, le SPGQ juge que pour qu’elle soit efficace le gouvernement devrait donner plus de moyens aux victimes de représailles. «Le SPGQ salue le fait que le gouvernement ait appliqué notre proposition essentielle d’inverser le fardeau de la preuve pour les divulgateurs victimes de représailles», explique le président du SPGQ, Richard Perron. Tel qu’il l’avait recommandé, le SPGQ a pleinement confiance au Protecteur du citoyen pour traiter ces plaintes. Mais encore faut-il que ce dernier ait les moyens nécessaires pour accomplir son travail. Lors du dernier budget provincial, un montant de seulement 1,5 million $ a été attribué à l’organisme pour qu’il puisse protéger les divulgateurs d’actes répréhensibles.