Les anomalies assurées de l’UQAM

Le changement d’assureur pour les assurances collectives pour la famille des chargées, chargés de cours du réseau de l’Université du Québec (UQ) afin que la FNEEQ soit preneuse des assurances collectives, est un projet initié depuis dix ans avec le réseau UQ et, plus intensivement, depuis trois ans. Ce projet découle de la très grande insatisfaction exprimée par les membres des sept syndicats par le service pitoyable offert par Desjardins, notre assureur actuel (voir cette infolettre précédente à ce sujet). Tous les syndicats du réseau de l’UQ affiliés à la FNEEQ devaient être d’accord pour ce changement, ce qui a été fait. Et comme cela concerne aussi les employeurs, toutes les administrations universitaires impliquées ont accepté, sauf celle de l’UQAM qui a refusé de se joindre au mouvement à 48 heures d’avis, après de multiples pressions des autres syndicats concernés, de la FNEEQ, de la CSN et évidemment du SPPEUQAM.

Le refus méprisant de la direction de l’UQAM de s’associer à ce projet, de retourner même nos appels et représentations, a donc fait tomber ce projet à l’eau.

La direction de l’UQ a cependant mentionné être ouverte à reprendre ultérieurement la discussion pour le changement d’assureur. Néanmoins, les professeures et professeurs enseignants que nous sommes sont en droit de se demander pourquoi la direction de l’UQAM s’obstine à ce point à vouloir entraver l’amélioration de nos conditions de travail. Le comité exécutif du SPPEUQAM s’interroge également si l’UQAM ne profiterait pas des ristournes de l’assureur actuel alors que cela devrait plutôt profiter aux membres du syndicat. Nous travaillerons encore à ce que ce lourd nuage dans nos relations avec la direction se dissipe.