Les 1er et 2 octobre 2013 se tenaient à Montréal les auditions publiques devant la Commission nationale d’examen sur l’assurance-emploi. Le SCCUQ a été invité par la Coalition montréalaise contre la réforme de l’assurance-emploi à témoigner des conséquences de cette réforme sur les personnes chargées de cours. La vice-présidente à la convention collective et présidente par intérim, madame Gaëlle Breton-Le Goff a, au cours de son témoignage, insisté sur les risques de précarisation et d’appauvrissement de notre corps enseignant ainsi que le danger de perdre des enseignants de qualité, ce qui in fine pourrait nuire à l’université et aux étudiants. Elle s’est également interrogée sur la conformité des effets engendrés par la réforme avec l’article 6 du Pacte international relatif aux droits économique, social et culturel. Cet article prévoit que les États – dont le Canada – « reconnaissent le droit au travail, qui comprend le droit qu’a toute personne d’obtenir la possibilité de gagner sa vie par un travail librement choisi ou accepté (…) ».
Aux côtés de madame Breton-Le Goff, trois autres représentants de travailleurs de différents secteurs d’activité ont témoigné. Il s’agit de madame Carole Henry (Au Bas de l’Échelle), monsieur Serge Dupuis (FTQ) et monsieur Michel Charron (IASTE 514).
Par la suite, un rassemblement des membres de la Coalition a eu lieu devant l’hôtel où se tenaient les auditions publiques de la Commission nationale d’examen sur l’assurance-emploi, où des représentants ont pris la parole. La Coalition montréalaise contre la réforme de l’assurance-emploi rassemble une vingtaine de groupes sociaux et d’organisations syndicales.