Alors que l’Université de Montréal apparaît de nouveau dans le palmarès annuel Forbes des 300 meilleurs employeurs au Canada (61e position), le Réseau des syndicats de l’Université de Montréal (RÉSUM), lequel représente la totalité des employés syndiqués, profite de cette occasion pour remettre les pendules à l’heure en lançant une campagne publicitaire intitulée: Les vexations subies par les employé-e-s de l’Université de Montréal. L’étude du magazine Forbes tient compte des conditions salariales, de l’accès à la permanence et d’autres données objectives, ce que le RÉSUM ne nie pas. Cependant, ces conditions ne sont pas dues à la seule bienveillance de l’employeur, mais sont plutôt le fruit de négociations collectives entre les syndicats et l’Université de Montréal depuis la fin des années 1960. Or, selon le RÉSUM, l’Université de Montréal contribue à diminuer la qualité des conditions de travail à la source de son positionnement dans le magazine Forbes.