Toute jeune, Lida Sara Nouraie rêvait de devenir avocate. Elle voulait changer le monde. Mais en grandissant, un doute s’est installé. Est-il vraiment possible de pratiquer le droit en ayant l’impact social auquel elle aspire? Heureusement, grâce aux conseils de son entourage, elle est parvenue à réconcilier son rêve d’enfance et ses valeurs de solidarité. Récipiendaire de multiples honneurs récompensant son engagement professionnel et social, et agissant comme avocate de la défense dans des dossiers complexes, notamment à la Cour suprême du Canada à plusieurs reprises, Lida Sara Nouraie tient par ailleurs à diversifier ses occupations. Dès le début de sa pratique, elle a visé à concilier famille, travail, bénévolat et loisirs. Avec son conjoint, elle a fondé un cabinet d’avocats, le Groupe Nouraie. Ce dernier lui donne la possibilité de s’impliquer dans d’autres projets, par exemple la Société Elizabeth Fry, dont la mission est de favoriser l’intégration sociale des femmes judiciarisées. Elle y agit comme avocate conseillère. Chargée de cours à l’UQAM, elle a également guidé l’équipe de l’Université, l’an dernier, vers une première place à la Coupe Gale, un concours de plaidoirie pancanadien, peut-on lire dans le texte de La Presse+.