La ministre de l’Enseignement supérieur Danielle McCann a déposé hier, le 6 avril, le projet de loi 32 qui encadre la liberté académique dans les universités, suite aux recommandations de la Commission Cloutier. On peut lire à ce sujet l’article d’Hugo Pilon Larose, paru dans La Presse du même 6 avril. Mais, il ne fait pas oublier que travailler pour l’établissement de la liberté académique, c’est aussi lutter contre la précarité d’emploi. Comme le souligne Christine Gauthier, vice-présidente, regroupement université de la FNEEQ, « Compte tenu de leur statut contractuel, session après session, plusieurs des chargées et chargés de cours que nous représentons avouent s’autocensurer afin d’éviter les controverses ». En ce sens, le projet de loi 32 ne change rien à « l’éléphant dans la pièce » la précarité d’emploi, principale entrave à la liberté académique.
La FNEEQ interpelle donc les directions d’établissement pour qu’elles négocient des améliorations substantielles au statut des chargées et chargés de cours. On peut par ce lien le communiqué de notre fédération nationale à ce sujet.