Julie Bramond et Iraj Bazrgari au service des étudiants non francophones


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Julie Bramond et Iraj Bazrgari, chargée et chargé de cours à l’École de langue, ont développé Pôluqàm, une structure de soutien pour les étudiantes et étudiants du certificat de français pour non francophone. Il s’agit d’un pôle de soutien qui propose aux étudiants un certain nombre de services : clubs de lecture, discussions lors de dîners-causeries, réseautage professionnel, présentation du monde professionnel québécois, méthodologie universitaire, sorties culturelles et présentation de toutes les ressources dont ils peuvent bénéficier. Chaque étudiant inscrit au certificat est automatiquement inscrit à Pôluqàm grâce à une plate-forme Moodle. Une page Facebook est mise à jour par des posts sur les informations importantes concernant Pôluqàm, mais aussi sur toute ressource, activité ou événement pertinent qui serait susceptible d’intéresser ces étudiants.

Pôluqàm a été réalisé grâce à un projet d’intégration. « Nous avons déposé la continuité de notre projet lors des dépôts annuels en mai et espérons que Pôluqàm perdurera encore longtemps. Pôluqàm a d’ailleurs inspiré d’autres projets d’intégration qui ont été aussi déposés en mai, souligne Julie Bramond. Lors des dernières séances nous avons pu faire des clubs de lecture, des discussions sur des sujets comme l’immigration, l’intégration, l’expatriation, la lecture, la langue ainsi que des ateliers sur la gestion du stress ou encore sur la démotivation. »

Après avoir travaillé pendant plus de 4 ans en tant que monitrice de français et 3 ans en tant que chargée de cours, Mme Bramond a fait le constat que les étudiants au certificat de français écrit pour non francophone demeurent assez seuls dans la poursuite de leurs études. Ils connaissent à peine l’existence de leur association facultaire (l’AFELC) ou n’y ont jamais eu recours. « Nos étudiants ont un profil spécifique, car ils sont non-francophones, mais ne font pas partie de la catégorie des étudiants internationaux. Par ailleurs, leur statut de nouvel arrivant leur confère un manque de connaissance sur le système éducatif de leur pays d’adoption, précise la chargée de cours. Nous souhaitons que Pôluqàm tisse un lien entre les étudiants et les chargés de cours afin qu’une vraie identité uqamienne naisse en eux, que cette structure puisse les aider dans leur cheminement universitaire et pourquoi pas qu’il fasse rayonner l’École de langues de l’UQAM. »