« La révolution sera féministe ou ne sera pas »
Analyse du rôle primordial du féminisme intersectionnel dans le soulèvement populaire au Chili
C’est aujourd’hui même, le 9 mars, de 12h30 à 14h au A-R540, que se déroule notre traditionnelle activité du 8 mars, pour marquer la Journée mondiale des droits et des luttes des femmes.
Deux spécialistes du mouvement féministe chilien et des luttes pour les droits, Joyce Portilla et Marie-Christine Doran, viendront exposer et discuter du rôle fondamental joué par le féminisme intersectionnel dans la révolution démocratique qui a cours au Chili en ce moment.
Mise en contexte :
Depuis le 18 octobre, le Chili vit un soulèvement populaire d’une telle ampleur qu’on peut le qualifier de révolution. Tous les conflits sociaux, refoulés et réprimés pendant 17 ans de dictature et 30 ans de « démocratie » autoritaire néolibérale, ont explosé en même temps. Dans ce vaste mouvement de protestation généralisée, le féminisme intersectionnel apparaît comme la principale force, capable de transformer la crise actuelle en véritable révolution, avec une présence nationale et un projet global, articulant l’ensemble des luttes (sans les subordonner).