Herpes simplex de type 2 : «Au cœur de la réflexion, il y a la question du droit à l’information», répond Nathalie Côté


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Dans la rubrique Derrière la porte du samedi, un certain Robert a confié avoir contracté le virus Herpes simplex de type 2. Le texte a fait réagir plusieurs lecteurs. C’est que depuis, monsieur a l’impression que sa vie sentimentale est finie. Pour cause: après s’être bien informé sur le sujet, il a décidé de toujours révéler sa maladie à ses éventuelles partenaires. Et ce, dès le début. Tout au début. «Au cœur de la réflexion, il y a la question du droit à l’information», répond d’emblée Nathalie Côté, sexologue clinicienne, chargée de cours à l’UQAM et auteure de deux romans philosophiques. Car au-delà de la maladie de monsieur, il s’agit en fait ici d’une question de base de consentement. Ou de non-consentement. Pour qu’une éventuelle partenaire puisse avoir un «consentement éclairé», encore faut-il qu’elle ait la «bonne information», résume-t-elle pour La Presse+. Malheureusement, on a longtemps cru que l’Herpes simplex de type 2 ne se transmettait qu’en cas de crise. Or les recherches récentes démontrent que ce n’est pas le cas. «On peut le transmettre n’importe quand, par contact peau à peau [des organes génitaux], même en étant asymptomatique», signale la sexologue.