Alors que les négociations durent depuis des mois, l’intransigeance patronale force la main de l’Alliance syndicale qui a tenu des assemblées extraordinaires dans onze villes du Québec en début de semaine. «Pour débloquer les négociations, nous sommes obligés de demander à nos membres de se préparer pour la grève dès le 24 mai, a annoncé Michel Trépanier, porte-parole de l’Alliance syndicale. Les patrons souhaitent abolir la semaine de travail de cinq jours. Ils veulent changer notre horaire de travail n’importe quand, selon leur volonté, sans indemnités supplémentaires. La conciliation travail-famille serait impossible. Nous ne plierons jamais devant de telles demandes parce que nous défendons nos familles et notre dignité», a affirmé Michel Trépanier.