Négociations dans la construction : l’Alliance syndicale salue la neutralité de la ministre


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L’Alliance syndicale de la construction prend acte de l’arrêté ministériel publié par la ministre du Travail, madame Dominique Vien de ne renvoyer en arbitrage que la question salariale dans les secteurs institutionnel-commercial et industriel. Les dirigeants des cinq syndicats représentant les travailleurs de l’industrie de la construction saluent d’ailleurs la décision de la ministre de ne pas s’ingérer dans la négociation et d’empêcher l’utilisation de l’arbitrage comme un mode de négociation forcé. «Par ce geste, la ministre envoie un message clair aux parties: la négociation d’une convention collective doit se réaliser aux tables de négociation et l’arbitrage ne peut être utilisé pour forcer les parties», a souligné le porte-parole de l’Alliance syndicale, monsieur Michel Trépanier.

Loi spéciale dans l’industrie de la construction : le gouvernement a muselé les travailleuses et les travailleurs


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L’Alliance syndicale dénonce l’adoption du projet de loi 142. «Cette loi porte atteinte au droit fondamental d’association puisqu’il entrave le droit de négocier et d’exercer un rapport de force en empêchant les travailleurs de faire la grève. Cette intervention du législateur est plus qu’intrusive. C’est une loi antidémocratique, a martelé Michel Trépanier, porte-parole syndical de l’Alliance syndicale. La loi spéciale ne reflète pas du tout l’attitude constructive que nous avons eue. Depuis le début, nous avons porté une attention particulière pour répondre aux demandes et recommandations de la ministre», a dénoncé le porte-parole syndical. L’Alliance syndicale examine les recours possibles pour contester cette loi spéciale devant les tribunaux.

Négociations dans la construction : l’Alliance syndicale déclenche la grève générale illimitée


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Devant l’impasse qui persiste dans les négociations, l’Alliance syndicale n’a d’autre choix que de déclencher la grève générale illimitée. «Les employeurs nous demandent de sacrifier du temps avec nos familles pour être disponible au travail. Il y a des limites à ne pas dépasser et elle est atteinte», s’insurge Michel Trépanier, porte-parole de l’Alliance syndicale de la construction. «En 2013, les employeurs avaient mis de l’avant les mêmes demandes. La grève en 2017 ne peut pas surprendre les patrons. Les mêmes demandes, la même fermeture et la même arrogance ne pouvaient que nous amener au même résultat», s’exclame le porte-parole syndical.

Une grève le 24 mai dans la construction?


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Alors que les négociations durent depuis des mois, l’intransigeance patronale force la main de l’Alliance syndicale qui a tenu des assemblées extraordinaires dans onze villes du Québec en début de semaine. «Pour débloquer les négociations, nous sommes obligés de demander à nos membres de se préparer pour la grève dès le 24 mai, a annoncé Michel Trépanier, porte-parole de l’Alliance syndicale. Les patrons souhaitent abolir la semaine de travail de cinq jours. Ils veulent changer notre horaire de travail n’importe quand, selon leur volonté, sans indemnités supplémentaires. La conciliation travail-famille serait impossible. Nous ne plierons jamais devant de telles demandes parce que nous défendons nos familles et notre dignité», a affirmé Michel Trépanier.

L’Alliance syndicale de la construction demande au gouvernement de ne pas renouveler les mandats des médiateurs


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L’Alliance syndicale de la construction a demandé, par écrit, à la ministre du Travail de ne pas renouveler les mandats des médiateurs afin d’éviter un prolongement inutile et coûteux de la négociation pour les travailleurs et travailleuses. «À partir du 30 avril prochain, les travailleurs perdront 51$ par semaine en augmentation de salaire, lesquels iront directement dans les poches des employeurs, et ce, à cause de l’absence de rétroactivité dans la loi qui régit l’industrie, a indiqué Michel Trépanier, porte-parole de l’Alliance syndicale de l’industrie de la construction. Un renouvellement des mandats des médiateurs aux différentes tables entraînerait une période de négociation supplémentaire de 30 jours durant lesquels les travailleurs et travailleuses laisseraient plus de 35 millions de dollars sur la table», a poursuivi le porte-parole de l’Alliance syndicale.