On revient tranquillement de vacances. Certaines et certains d’entre vous préparent leurs cours de l’automne, d’autres espèrent en obtenir un en affichage complémentaire. L’activité syndicale sera à suivre de près puisque nous allons acquérir le droit de grève en décembre dans le cadre des négociations sur l’encadrement de l’enseignement en ligne, négociations qui sont passablement au point mort, en attente de rencontrer la partie patronale en présence du conciliateur.
D’autre part, la nouvelle vice-rectrice à la Vie académique, Johanne Grenier, nous avisait cet été que dans la foulée des annonces récentes du ministère de la Santé et des Services sociaux visant à alléger la charge administrative des médecins et du personnel professionnel du réseau de la santé, le ministère de l’Enseignement supérieur demande aux universités de lever l’exigence des billets médicaux pour justifier une absence de moins de cinq jours d’une personne étudiante. On sent que l’UQAM va nous laisser le fardeau de la gestion de cette nouvelle règle en s’en lavant les mains, si ce n’est qu’elle nous proposera bientôt quelques exemples de déclarations sur l’honneur. Nouvelle date d’examen, nouvelle entente de remise d’un travail, pour une étudiante ou un étudiant qui décide à la dernière minute de ne pas venir au cours en se déclarant malade. Dans une université qui adopte de plus en plus une approche clientéliste et qui ne nous donne pas souvent les moyens de bien faire notre travail, on n’est pas sorti du bois.
Richard Bousquet
Vice-président à l’info du SPPEUQAM