Pour qui suit, ne serait-ce que minimalement, l’actualité qui touche le milieu de l’enseignement collégial et universitaire au Québec, que l’on appelle « l’enseignement supérieur », on a pu remarquer qu’il y avait beaucoup d’actions dans les derniers jours, depuis l’annonce du premier ministre François Legault, le 2 février dernier, suivie de la sortie de la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, deux jours plus tard. On annonçait ainsi le retour progressif des étudiantes et des étudiants en classe dans les cégeps et les universités. À ce sujet, on écoute la voix radiophonique de la ministre de l’Enseignement supérieur en entrevue avec Patrick Masbourian et on peut lire cet article qui résume le propos de la ministre.
Dans son annonce, comme pour la plupart de médias, Francois Legault s’inquiétait de la détresse psychologique des étudiantes et des étudiants, ce qui est louable. Mais, sauf erreur, aucune fois s’est-il dit inquiet de la détresse que vivent plusieurs enseignantes et enseignants des cégeps et universités dans le contexte de la crise socio-sanitaire, obligeant le corps enseignant à changer de bout en bout son approche pédagogique sans avoir accès aux outils pour le faire. On peut consulter ici un reportage de Radio-Canada qui traite de la détresse étudiante.
De son côté, Le Devoir mentionne, dans un article de Boris Proulx, que « La mise en place du déconfinement partiel des cégeps et des universités comportera son lot de défis ».