Suite à la suspension temporaire, mais non moins dommageable, d’une professeure à temps partiel (i.e. chargée de cours) pour avoir utilisé le mot en « N » qu’on prétend ne pas pouvoir prononcer, même dans un cadre académique, plusieurs voix se sont élevées pour défendre la liberté académique, sans rien concéder aux principes humanistes, antiracistes et critiques qui doivent guider notre enseignement.
Comme il l’est spécifié dans cette infolettre, sous la rubrique SPPEUQAM, la dernière Assemblée générale du SPPEUQAM a pris position à ce sujet, mais il est également très pertinent d’entendre la perspective de l’APTPUO, directement impliquée dans le conflit, qui touche, rappelons-le une de nos membres. Cette déclaration de notre syndicat ontarien cousin insiste sur les conséquences subies par les personnes enseignantes précaires, comme nous, du fait de notre manque de représentation dans les instances et de la précarité de notre lien d’emploi.