Vingt membres du SPPEUQAM ont fait partie de notre délégation lors du 33e congrès de la FNEEQ-CSN, notre fédération nationale, qui avait lieu les 1er, 2, 3 et 4 juin, sous le thème « De la parole aux actes ». Le congrès a été l’occasion de rendre hommage à des personnes qui se sont grandement impliquées au sein de la FNEEQ pendant plusieurs années, dont Marie Blais, qui a été, jusqu’à récemment, notre dévouée présidente au Syndicat.
Les membres du SPPEUQAM élue et élus à des comités fédéraux sont Astrid Tirel, au Comité interculturalité, discrimination et racisme systémiques au travail et en éducation, Stéphane Daniau et Ricardo Peñafiel au Comité école et société et Jean Régnier au Comité précarité, relève et vie syndicales. À l’heure d’écrire ces lignes, le vote pour la délégation au Bureau fédéral n’avait pas encore eu lieu; mentionnons que notre président Olivier Aubry y a posé sa candidature et que son élection sera une formalité. Le Bureau fédéral de la FNEEQ est en quelque sorte un « conseil d’administration » de la fédération.
Un congrès de la FNEEQ est un lieu privilégié de partages entre enseignantes et enseignants et aussi un lieu enrichissant de rencontres entre des personnes invitées qui sont impliquées dans des enjeux sociaux d’ici et d’ailleurs. À titre d’exemple, le 1er juin, il y a eu une table ronde sur les réalités autochtones en éducation qui consistait en une présentation de Marlène Paul, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Mashteuiatsh et de Ghyslain Picard, chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL) suivie d’échanges avec les congressistes. Publié en septembre 2020, le Plan d’action sur le racisme et la discrimination de l’APNQL est toujours d’actualité alors que se déroule l’enquête publique du coroner sur le décès tragique de Joyce Echaquan et que vient de se faire la révoltante découverte de 215 cadavres d’enfants autochtones à Kamloops, dans l’Ouest canadien. Comme on peut le lire dans l’article du 1er juin, d’Ariane Lacoursière de La Presse, Carol Dubé, le conjoint de Joyce Echaquan, a présenté plusieurs recommandations lors de l’enquête qui vient de se terminer. Une manifestation de quelques milliers de personnes a d’ailleurs eu lieu à Trois-Rivières pour soutenir les proches de Joyce Echaquan et réclamer la fin du racisme systémique à l’endroit des autochtones, comme le rapporte le texte de Coralie Lapointe paru dans La Presse du 2 juin.
Pour accéder à plusieurs documents qui ont été déposés au congrès, on peut suivre ce lien.