La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) fait un retour sur le bilan de l’Université du futur.
On constate le peu de reconnaissance pour les chargées et chargés de cours qui dispensent la majorité des cours au 1er cycle universitaire. En effet, comme le mentionne la FNEEQ : « Ce document ne nous apprend rien de nouveau si ce n’est qu’il confirme nos appréhensions. Le rapport des journées de délibération ne tient pas compte des réactions que nous avions formulées à la suite de sa publication préliminaire et est basé sur les consensus retenus par le scientifique en chef.
Le problème est que ces consensus sont biaisés par la composition des participants à ces journées : 18 administrateur-trices, 9 professeur-es et 16 personnes externes invité-es, 4 étudiant-es et 7 représentant-es d’autant d’organisations syndicales. Nos consensus, c’est-à-dire ceux des gens qui travaillent dans les universités, ne pouvaient donc pas être ceux retenus à moins d’être en accord avec les administrateur-trices, les professeur-es (qui contredisaient parfois leurs voix syndicales) et les personnes externes. »
Pour lire le document L’Université québécoise du futur : Tendances, enjeux, pistes d’action et recommandations (Document regroupant le Rapport des journées de délibération et le Document de réflexion et de consultation), que vient de publier le gouvernement du Québec, on clique ici.