Le gouvernement du Québec doit exiger que les divers ministères responsables des universités et sociétés d’État respectent les conventions collectives dûment négociées. Des dizaines de milliers de personnes travaillant dans ces secteurs sont toujours en attente de leurs augmentations salariales. « Après avoir négocié de bonne foi, nous avions toutes les raisons de croire que l’ensemble des parties honorerait ses signatures sur les contrats de travail. Les clauses remorques rattachant les hausses salariales dans certaines universités et sociétés d’État ne sont pas des clauses facultatives, mais bien des obligations et c’est pourquoi cette alliance entre nos deux secteurs se met à l’œuvre. Ces employeurs ne peuvent pas ignorer leurs engagements ou en modifier les termes », de déclarer Annie Trottier, présidente du Conseil provincial du secteur universitaire (CPSU) et vice-présidente du secteur universitaire du SCFP-Québec.