Chronique de négo


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Première ronde de négo sur l’enseignement en ligne 

La première rencontre de négociation avec la partie patronale a eu lieu le 11 janvier dernier, permettant de déposer le cahier de demandes du SPPEUQAM et de recevoir le cahier de l’employeur; on se souviendra que la lettre d’entente 22-017, relative aux conditions de travail des chargées, chargés de cours liées à l’enseignement en ligne demeure en vigueur jusqu’à la conclusion de cette négociation-ci, pour la majeure partie des compensations.

Il est évident que le processus en cours doit bonifier les acquis de la lettre d’entente. C’est le mandat donné par les membres, qui demande notamment :

– de limiter la taille des groupes-cours pour les cours en ligne à un maximum de 40 étudiants et étudiantes, tout en les maintenant sous la barre du nombre d’étudiantes et d’étudiants des cours en présence;
– que l’offre de cours en ligne s’ajoute à celle en présence sans s’y substituer;
– l’obtention de deux charges de cours pour la médiatisation de matériel pédagogique préalable à la prestation d’enseignement de cours hybride et en ligne;
– une rémunération additionnelle de 20 % pour la prestation de cours hybrides et en ligne afin de compenser la surcharge de travail causée par l’encadrement des étudiantes et étudiants;
– et une rémunération additionnelle de 20 % lors d’une première prestation d’un cours médiatisé (cf Chronique de négo du 30 novembre 2023).

Nous avons déposé un cahier contenant plus de 34 articles venant bonifier notre actuelle convention collective, qui traduisent en clauses les demandes adoptées par l’Assemblée générale du 16 novembre. Notre conseiller syndical a présenté au comité patronal l’ensemble de l’œuvre en expliquant chacun des articles.

Le cahier patronal déposé le 11 janvier se résume à un bref projet de lettre d’entente qui offre des reculs au regard de la lettre 22-017 : entre autres, on n’y trouve aucune rémunération pour la formation ni de rémunération forfaitaire liée à la première prestation d’un cours en ligne. De plus, le projet patronal ne reconduit pas notre représentation aux deux comités successeurs du Comité de l’apprentissage et de la recherche. 

Le discours de la partie patronale repose sur son droit de gérance : la règlementation actuelle de l’UQAM encadrerait bien l’enseignement en ligne. Selon elle, toutes les modalités sont équivalentes et aucun droit supplémentaire n’est nécessaire pour assurer des cours en ligne de qualité.

Soulignons toutefois que les échanges sont conviviaux et que des questions, de part et d’autre, ont permis de repartir avec une meilleure compréhension de la position de chacune et chacun. Les prochaines rencontres avec la partie patronale auront lieu les 16 et 22 février prochain. Il a été convenu que le comité patronal présenterait alors une réponse préliminaire aux demandes du Syndicat. D’ici là, le Conseil syndical du 6 février prochain sera l’occasion de présenter l’état des travaux sur la négociation de l’enseignement en ligne en cours; la convocation pour ce Conseil syndical sera envoyée sous peu. C’est un rendez-vous!

Votre comité de négociation sur l’enseignement en ligne.