À l’automne, l’UQAM a enfin permis de changer le prénom des étudiant.es de l’UQAM. Ce qui est une excellente nouvelle, mais qui ne concerne malheureusement pas les employé-e-s, dont font partie les chargé-e-s de cours.
En effet, le message envoyé à l’ensemble de la communauté uqamienne précisait que : « Cette initiative, dont le personnel pourra également se prévaloir dans une phase ultérieure …» sans pour autant donner d’indication des réels délais dont il est question.
Les raisons évoquées pour ce délai sont administratives, notamment la difficulté de modifier les informations personnelles dans Accent.
Pourtant, l’attente n’est pas une solution viable à court terme pour les personnes chargées de cours trans et non-binaires qui doivent composer avec l’utilisation d’une identité qui n’est pas la leur dans tous les documents officiels de l’Université, que ce soit dans le courriel, les divers sites internet, les documents facultaires et départementaux et même les documents syndicaux officiels.
En niant ainsi leur identité réelle, ces personnes sont confrontées de façon répétitive à des formes de micro-violence qui sont contraires aux valeurs fondamentales de l’UQAM.
Lors de sa première réunion de Comité exécutif, l’équipe du CE a donc adopté la résolution suivante :
« Que l’équipe du Comité exécutif soutienne ses membres trans et non-binaires et utilise ses canaux de communication avec la partie patronale pour que la possibilité de changer de prénom ait lieu, et ce le plus rapidement possible. »