Lors des travaux de la Commission de la culture et de l’éducation sur le projet de loi modifiant la Charte de l’Université de Montréal, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) a tenu à réaffirmer la nécessité d’instaurer une loi-cadre visant une véritable coordination des universités du Québec et une gouvernance plus collégiale au sein des établissements. Pour la FNEEQ-CSN, la modernisation de la Charte doit assurer une participation représentative de chaque catégorie de personnel, notamment les personnes chargées de cours. En 1967, période de la dernière modification de la Charte, le portait des universités était bien différent d’aujourd’hui. Actuellement, plus de la moitié des cours au premier cycle à l’Université de Montréal sont donnés par ce groupe d’enseignantes et d’enseignants contractuels. En dépit des voix qui s’y opposent, l’exclusion des chargées et des chargés de cours au sein des instances décisionnelles est injustifiable.
Les membres de la FQPPU demandent unanimement le retrait du projet de loi 234.