Assemblée générale le 30 novembre

Une assemblée générale du SPPEUQAM-CSN aura lieu le 30 novembre, dès 13 h sur la plateforme Zoom. L’accueil se fera à partir de 12 h 30 et un lien pour la visioconférence sera envoyé lors du rappel, par courriel. Le Comté de négociation présentera des propositions concernant, entre autres, la supervision de stage, les exigences de qualifications d’enseignement (EQE) et la reconnaissance institutionnelle, pour le renouvellement de la convention collective SPPEUQAM/UQAM. Une convocation à ce sujet a été envoyée, par courriel, à toutes et tous les membres du Syndicat, le 17 novembre.

Le personnel enseignant, le grand oublié de la mise à jour économique

Le Gouvernement du Québec et son ministre des Finances, Éric Girard, ont annoncé une mise à jour économique, le vendredi 13 novembre dernier. Comme le mentionne la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), «Aucun investissement n’est cependant prévu pour soutenir les personnes chargées de cours universitaires, qui sont des enseignantes et des enseignants à statut précaire et dont les conditions de travail se sont particulièrement détériorées au cours des derniers mois. Ces fonds apparaissent terriblement dérisoires vu la crise dans laquelle a été plongé le monde de l’éducation et de l’enseignement supérieur depuis le début de la pandémie.»

Pas de retour à l’anormal!

Autant se défendre pour empêcher que l’état d’urgence pandémique ne se transforme en un état d’exception permanent affectant durablement nos conditions d’enseignement est fondamental, autant, est incontournable notre mobilisation pour que les inégalités mises en évidence par la crise socio-sanitaire actuelle ne soient reproduites par un retour à l’anormal.

Heureusement, nous sommes nombreuses et nombreux à réfléchir et à nous organiser collectivement pour une Relance juste. Pour faire partie du changement et peser de toutes nos forces pour un agenda progressiste qui investisse dans la justice sociale et climatique plutôt pour un simple retour aux « affaires » courantes, le Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM (SPPEUQAM-CSN) a signé la déclaration de Principes pour une relance juste, solidairement avec des centaines d’organisations syndicales et sociales avec lesquelles le Syndicat collabore déjà.

Des scabs chez Jean Coutu

« Il est assez ironique de voir que l’employeur n’a pas hésité une seconde à demander des injonctions pour limiter le piquetage pendant son lock-out, pendant qu’il faisait entrer des scabs dans l’entrepôt en bafouant ainsi le Code du travail », soutient Audrey Benoît, présidente du Syndicat des travailleurs et travailleuses de l’entrepôt Pharmacie Jean Coutu–CSN.

Pour plus d’information.

Déclaration publique de l’Association des professeur.e.s à temps partiel de l’Université d’Ottawa (APTPUO) concernant la récente crise à l’Université d’Ottawa

Suite à la suspension temporaire, mais non moins dommageable, d’une professeure à temps partiel (i.e. chargée de cours) pour avoir utilisé le mot en « N » qu’on prétend ne pas pouvoir prononcer, même dans un cadre académique, plusieurs voix se sont élevées pour défendre la liberté académique, sans rien concéder aux principes humanistes, antiracistes et critiques qui doivent guider notre enseignement.

Comme il l’est spécifié dans cette infolettre, sous la rubrique SPPEUQAM, la dernière Assemblée générale du SPPEUQAM a pris position à ce sujet, mais il est également très pertinent d’entendre la perspective de l’APTPUO, directement impliquée dans le conflit, qui touche, rappelons-le une de nos membres.

L’université du futur

Cette semaine a été particulièrement occupée par la réponse de la Table des partenaires universitaires (TPU), regroupant l’ensemble des syndicats et des associations étudiantes du monde universitaire, et du Regroupement université de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ), au Document de réflexion et de consultation du Scientifique en chef du Québec que l’on peut consulter ici : L’université québécoise du futur. Tendances, enjeux, pistes d’action et recommandations.

Symptomatiquement, les personnes chargées de cours et les autres employé-e-s des universités sont dramatiquement absentes de la réflexion, tournant autour des directions d’établissement, des professeurs permanents et… des entreprises privées!

Les 100 ans de notre Conseil

Le Conseil central du Montréal métropolitain tiendra, les 22, 26 et 28 octobre, à 19 h, un triple lancement, en ligne, de son livre « Cent ans de lutte » qui trace les faits saillants d’une histoire d’actions militantes et de combats solidaires. Chaque soirée sera articulée autour de thèmes différents. Pour plus d’informations : hccmm-csn.qc.ca ou facebook.com/events/3703942262973981

100 ans pour notre Conseil central!

En 2020, on célèbre le 100e anniversaire du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN). À cette occasion, Bertrand Guibord, le secrétaire général du Conseil, a coordonné la rédaction d’un livre qui trace un impressionnant portrait des activités du CCMM. L’excellence de cet ouvrage, intitulé « Cent ans de lutte », a récemment été soulignée par la parution d’une critique élogieuse de Michel Lapierre dans Le Devoir. Pour qui s’intéresse à la vie syndicale, voilà un livre à se procurer!

Pour d’autres informations sur le 100e anniversaire du CCMM-CSN.

Retour sur le conflit de travail à la Téluq

Nancy Turgeon, vice-présidente à la convention collective du SPPEUQAM, et Nicolas Harvey, vice-président aux communications du Syndicat de chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais, ont fait paraître un texte bilan sur le récent conflit de travail vécu par les tutrices et tuteurs de la Téluq, dans les Nouveaux Cahiers du socialisme. À lire!

Le Mouvement action chômage

En tant que précaires de l’enseignement universitaire, plusieurs d’entre nous connaissent l’alternance entre le « surtravail » et le chômage. Pour cette raison, et en solidarité avec d’autres précaires, le SPPEUQAM appuie les actions du Mouvement action chômage qui nous offre ici des informations utiles concernant le passage de la PCU au nouveau régime d’assurance emploi.

Enquête pour un portrait des chargées et chargés de cours des syndicats membres de la FNEEQ-CSN (date limite : 30 septembre)

Dans les prochains jours, nous vous encourageons à participer en très grand nombre à l’enquête devant servir à tracer un portrait à jour de la situation des chargées et chargés de cours.

Cette enquête porte sur la situation d’emploi générale des membres des syndicats de la FNNEQ, ainsi que sur leur participation à la recherche ou à la recherche-création et les conditions dans lesquelles elle se réalise. L’objectif est d’obtenir un portrait le plus fidèle possible des chargées et chargés de cours de ses syndicats membres et de la réalité avec laquelle ils doivent composer pour faire leur travail.

La réduction de la précarité, la stabilisation de l’emploi et l’amélioration des conditions de recherche et de recherche-création sont parmi les principaux enjeux ciblés.

Enquête sur la recherche et la recherche-création

Pour un certain nombre d’entre nous, la recherche et la recherche-création constituent des aspects fondamentaux de notre pressant et incessant appel à une pleine reconnaissance de notre riche contribution à la vie de l’institution universitaire où nous travaillons.

Vous comprendrez qu’en période de renouvellement de notre convention collective, il importe d’illustrer nos revendications par des exemples bien réels et d’établir des demandes qui correspondent à nos besoins. Pour ce faire, la FNEEQ a mandaté notre collègue Nicolas Harvey, vice-président aux communications du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais, afin qu’il rassemble des témoignages et analyse la situation, la nôtre et celle de nos collègues d’autres syndicats membres de la FNEEQ.

Les relations avec les autres syndicats et les associations étudiantes de l’UQAM

Les relations avec les autres syndicats de l’UQAM ainsi qu’avec les associations étudiantes se sont intensifiées en ces temps de pandémie que la direction de l’UQAM voudrait bien transformer en état d’exception permanent. L’inter-inter (instance regroupant syndicats et associations étudiantes de l’UQAM) s’est réunie de manière très rapprochée, avant même la rentrée, pour avancer des dossiers où nous avons des intérêts communs, comme la préservation de la qualité de l’enseignement et des conditions de travail acceptables par la réduction de la taille des groupes cours. Comme mentionné dans cette infolettre dans le compte-rendu de la manifestation du 16 septembre, la solidarité du SPUQ, du SEUQAM et des étudiant-e-s de l’UQAM a été très appréciée lors de notre manifestation et a sans aucun doute contribué à son succès.

Les profs craignent des «amphithéâtres en ligne»

Des professeurs craignent que les universités profitent de la pandémie pour faire des économies en offrant des cours à distance bondés d’étudiants. Inquiets de la mise en place de véritables « amphithéâtres en ligne », les syndicats réclament une limite à la taille des groupes.

Ricardo Peñafiel, chargé de cours et professeur associé au Département de science politique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), déplore la croissance sans limites des cours à distance dans le contexte de la pandémie. Il est convaincu que les universités, dont l’UQAM, cherchent à remplir des « amphithéâtres virtuels » pour faire des économies.

Lire la suite dans Le Devoir.

40 étudiantes et étudiants par classe virtuelle, c’est un maximum à ne pas dépasser!

Une taille des groupes-cours réduite et plafonnée

L’UQAM | Université du Québec à Montréal doit adapter son offre de cours pour des classes virtuelles à échelle humaine. L’interaction avec les étudiantes et étudiants devient inexistante avec des amphithéâtres en ligne. Compenser la perte de proximité sera réaliste seulement en donnant la latitude aux chargées et chargés de cours de consacrer davantage de temps en encadrement individualisé. Les demandes d’encadrement individualisé hors de la salle de classe s’accroissent avec la distance, mais nous n’aurons pas suffisamment d’heures à y consacrer. Dans ces conditions, comment espérer que nos étudiantes et étudiants continuent à privilégier l’UQAM?

Le projet de loi omnibus de la CAQ critiqué par deux grandes centrales syndicales

La relance économique ne doit pas se faire au détriment des écosystèmes et de la diversité biologique, selon une centaine d’organismes environnementaux, de syndicats et d’universitaires. Plusieurs de ces groupes, dont Équiterre, la Fondation David Suzuki et le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE), doivent témoigner en commission parlementaire mardi, lors de la deuxième journée d’audiences sur le projet de loi omnibus du gouvernement Legault.

Lire la suite.

Pour suivre les plus récentes informations de la CSN et de la FNEEQ sur la pandémie du coronavirus

Pour suivre les plus récentes informations de notre centrale syndicale et de notre fédération sur la pandémie du coronavirus:

Confédération des syndicats nationaux (CSN) : https://www.csn.qc.ca/coronavirus/

Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) : https://fneeq.qc.ca/fr/covid-19/

Solidarité avec le SEUQAM!

Un grand rassemblement est convoqué pour le 11 mars prochain, de 12h15 à 13h, au Pavillon J.A.-De-Sève (DS), en appui au SEUQAM (Syndicat des employées et employés de l’UQAM) qui cherche à signer sa nouvelle convention collective «sans compromis» par rapport à ce qui a été négocié cet automne après 11 jours de grève. En plus de syndicats de l’externe (SCFP, FTQ), l’ensemble des syndicats de l’UQAM (SPPEUQAM, SPUQ, SÉTUE) seront là pour soutenir nos camarades. Olivier Aubry, président du SPPEUQAM, prendra la parole pour exprimer notre soutien.

La négociation difficile des syndicats de l’Université McGill

Nous vous invitons à visualiser la vidéo dans laquelle les présidences des syndicats de McGill témoignent de l’attitude de l’université aux tables de négociation. En toute solidarité avec nos collègues du SCCIM/MCLIU et de AÉÉDEM/AGSEM, deux syndicats membres du regroupement université de la FNEEQ-CSN.

Solidarité avec le SEUQAM

Le SEUQAM (Syndicat des employées et employés de l’UQAM) a tenu des activités de mobilisation cette semaine, en appui à leur comité de négociations qui a dû se rendre au Tribunal administratif du travail pour dénouer l’impasse avec la partie patronale, en présence d’un conciliateur. Comme nous l’avons fait pendant leurs négociations cet automne, nous nous solidarisons avec nos collègues qui, en plus de nous soutenir dans nos activités académiques, sont un exemple de détermination, d’unité et de mobilisation.

Importante recherche sur la recherche et la création

C’est notre cas et c’est aussi le cas d’autres syndicats de chargé.e.s de cours affiliés à la FNEEQ-CSN : nous sommes ou serons prochainement en négociations pour le renouvellement de nos conventions collectives. La recherche et la création constituent un des aspects fondamentaux de notre pressant – et incessant – appel à une pleine reconnaissance de notre riche contribution à la vie de l’institution universitaire.

Pour illustrer nos revendications d’exemples bien réels et établir des demandes qui correspondent à nos besoins, la FNEEQ a mandaté notre collègue Nicolas Harvey, vice-président aux communications du SCCC-UQO, afin qu’il rassemble des témoignages et analyse la situation, notre situation.

À suivre de très près

Sur le site de la FNEEQ, la Fédération des professionnèles (FP-CSN) et la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) dénoncent un appel de propositions lancé par le siège social de l’Université du Québec (UQ). Intitulé « Offre de formation réseau visant le développement de compétences professionnelles en recherche chez les étudiants de cycles supérieurs », l’appel invite les enseignant.e.s à « développer des nouvelles formations à distance qui faciliteront l’insertion des étudiants sur le marché du travail. » Pour Richard Bousquet, vice-président, regroupement université à la FNEEQ-CSN, la transparence n’est pas au rendez-vous : « Alors qu’aucun syndicat n’a été consulté pour élaborer ces nouvelles formations à distance, comment se fait-il qu’un de ces cours soit déjà offert et que deux autres soient déjà en élaboration?