Bonne ou pas, l’école québécoise ?


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Sur la qualité de l’école au Québec, on entend une chose et son contraire. Résultats formidables aux tests internationaux ! Performances désastreuses aux examens du Ministère et taux de diplomation anémiques au cégep ! Qu’en est-il donc ?, s’est questionné La Presse. En mathématiques, en lecture et en sciences, les Québécois, tout comme l’ensemble des Canadiens, font bonne figure dans les grands examens internationaux administrés par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Pourtant, au Québec comme au Canada dans son ensemble, on ne se pète pas les bretelles avec ces résultats, d’autant que d’autres indicateurs font figure de voyants rouges. Au Québec, notamment, les résultats aux examens du Ministère en juin ont été décevants, voire très préoccupants en français. À cela s’ajoute le fait que trois jeunes sur dix ne passeront pas directement du secondaire au cégep et que parmi ceux qui entreprendront des études collégiales, moins de 65 % en sortent avec un diplôme, souvent à grand renfort de cours d’appoint en français. Le gouvernement du Québec, qui en est très conscient, planche sur une réforme des programmes de français, aussi bien au primaire qu’au secondaire.