L’UQAM étant une organisation multicéphale qui gère l’activité quotidienne de plusieurs milliers de membres actifs au sein de sa communauté, elle n’est pas infaillible sur le plan des erreurs administratives. Or, l’une d’elles nous concerne particulièrement de près, puisqu’elle touche notre portefeuille. En effet, il appert que notre charmante administration, représentée ici par ses ressources humaines et son service de la paie, produit à l’occasion des erreurs lorsque vient le moment de calculer notre pécule bien mérité. Pour cette raison, il faut régulièrement vérifier la fidélité de votre talon de paie avec vos différentes activités rémunérées. Car en cas d’erreurs non signalées dans un temps raisonnable, c’est peine perdue et vous pouvez alors vous assurer d’un beau et long voyage dans les dédales administratifs de la grosse machine. Quel type d’erreur devez-vous vérifier? Principalement, des trop-perçus ou des manques. D’un côté, un manque de revenus peut causer bien des embrouilles en fin de mois et il ne faut pas attendre avant de réclamer son dû, au risque de le voir disparaitre dans un délai de prescription. D’un autre côté, lorsqu’un trop-perçu est versé dans votre compte de banque, l’UQAM va un jour ou l’autre vous demander de le rembourser. Cette demande de remboursement peut arriver plus tôt que tard, même si à l’occasion ça peut prendre quelques semaines, voire des mois, avant qu’on vous le spécifie. Qu’il est navrant de se faire demander de l’argent une fois déboursé! Pour éviter cette situation malheureuse, votre Syndicat vous invite à demeurer vigilant.e et à vérifier vos relevés de paie pour vous assurer que vous êtes payé.e correctement. Alors, faites attention, un petit coup d’œil peut vous sauver du temps… et de l’argent! Pour toutes questions à ce sujet, et bien d’autres, n’hésitez jamais à contacter le comité des agentes et agents de relations de travail.
Amel Aloui, Benoît Coutu, Jean-Baptiste Plouhinec, pour le Comité des agentes et agents de relations de travail (CAART)