Deux mois après les premiers jours de grève des 1 700 travailleuses et travailleurs des casinos
en grève, les négociations piétinent toujours et l’employeur, Loto-Québec, refuse de revoir ses offres salariales pour s’ajuster à l’inflation. « Comment se fait-il que les conditions de travail
n’aient pas suivi la hausse du coût de la vie alors que les dirigeants de Loto-Québec se sont
distribué 2,4 M$ en salaires, bonis et avantages cette année même ? Que la Société des
casinos enregistre sa meilleure année financière à vie ? Ne faisons pas semblant qu’il n’y a pas
d’argent pour négocier », s’exclame Caroline Senneville, présidente de la CSN. Pour en lire
davantage, le journaliste Érik Chouinard de Radio-Canada a rédigé un article à ce sujet le 30
août, alors que la CSN avait publié ce communiqué le 16 août.
Photo : courtoisie CSN