Un article signé Marie-Ève Morasse et Hugo Pilon-Larose, de La Presse du 4 mai nous apprend que « Les syndicats estiment que cette nouvelle réforme n’est qu’un nouveau « brassage de structure » et que dans les faits, les élèves ne verront pas la différence. « Est-ce que cette énième réforme viendra régler les importants problèmes que vivent les élèves et le personnel du réseau de l’éducation ? La réponse est non », a déclaré Caroline Senneville, présidente de la CSN ».
La réforme « draine » l’idée réchauffée de la création d’un institut national d’excellence en éducation, ce qui ne fait absolument pas consensus du côté des syndicats concernés qui n’ont évidemment pas été consultés. « Selon les premières informations disponibles, la réforme Drainville (projet de loi 23) du réseau de l’éducation vise avant tout à donner plus de pouvoir au ministre et à centraliser plusieurs décisions, ce qui préoccupe la CSN et ses syndicats du milieu de l’éducation », nous apprend la CSN, par ce communiqué diffusé le 4 mai. De son côté, notre fédération nationale, la FNEEQ, a également réagi le 4 mai au sujet de ce projet de loi par un communiqué que l’on peut lire juste ici.