Les Nouvelles du SPPEUQAM de ce 3 novembre portent plusieurs couleurs, comme celles de l’automne qui s’achève. Celle de la surprise d’une rencontre avec un collègue marathonien, celle de la discrimination et de l’indifférence devant la souffrance oubliée, celle des personnes qui pensent ou ne pensent pas du tout à leur retraite, celle de la Journée nationale des chargées et des chargés de cours, celle de l’importance de conditions urbanistiques qui favorisent de meilleures conditions de vie, celle d’un régime d’assurances collectives inadéquat, celle d’un portrait de notre système d’enseignement déficient, celle de membres qui expriment leur mobilisation afin de pouvoir enfin bénéficier d’une nouvelle convention collective qui reflètent l’entente de principe d’avril dernier et dont leurs deux résolutions votées en Assemblée générale se retrouvent à la fin de ce texte.
Et enfin celle, pour les enseignantes et enseignants précaires à forfait que nous sommes et ayant postulé pour enseigner à l’Hiver 2023; nous devons retourner dans ACCENT et nous croiser les doigts pour répondre à l’offre de cours entre le 12 et le 17 novembre 2022, en espérant pouvoir enseigner et gagner minimalement notre croûte.
Jean Régnier
Vice-président à l’information
Ont participé à la rédaction de ces Nouvelles du SPPEUQAM : Olivier Aubry, Cathy Beausoleil, Nathalie Blanchet, Richard Bousquet, Violaine Gasse, Astrid Tirel, Nancy Turgeon.
Voici les deux résolutions votées lors de l’Assemblée générale du 1er novembre 2022 :
- Que l’Assemblée générale mandate l’équipe syndicale pour enclencher, au moment jugé opportun, des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, afin d’en arriver à la signature de notre nouvelle convention collective.
- Que l’Assemblée générale exige que les comités de négociation (patronal et syndical) incluant les porte-paroles, se rencontrent dès la semaine prochaine ou avant, et que la conciliation soit demandée, si les résultats ne sont pas concluants.