Mikael St-Pierre, coordonnateur au Centre d’écologie urbaine de Montréal et chargé de cours au Département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM soulignait récemment l’apport de Blanche Lemco van Ginkel dans la société québécoise à titre d’urbaniste. Elle a, affirme-t-il, permis de « penser la ville autrement », de privilégier la « sauvegarde des quartiers » et de stimuler « la qualité de vie » particulièrement, à Montréal.
Madame Lemco van Ginkel, décédée le 20 octobre dernier, « a su laisser sa trace dans la métropole québécoise, notamment en contribuant à sauver le Vieux-Montréal, menacé par un projet dans les années 1960 qui proposait une autoroute qui devait traverser le quartier patrimonial. De plus, elle a pris part à la planification d’Expo 67 », nous apprend Delphine Belzile dans un article qu’elle signait dans La Presse du 27 octobre dernier.