« Quand les mères se lèvent – Le temps de la colère est vraiment arrivé » est le titre de la chronique de Rita Elkouri sur les femmes qui se battent pour un avenir meilleur. C’est paru dans La Presse + du 28 août dernier et on y cite, entre autres les propos de notre collègue historienne, chargée de cours et agente de relations de travail au SPPEUQAM, Camille Robert. Au sujet de la création de places en garderie en 2021 qui était un enjeu invisible, notre collègue précise que « le gouvernement n’a pas eu le choix d’écouter ce qu’elles avaient à dire. Au départ, il disait : ‟ Non, non, non, il n’y a pas de crise dans les garderies, il y a assez de places. ” À un moment donné, quand ça faisait des mois qu’il se faisait pourchasser par les militantes de Ma place au travail, il n’a pas eu le choix d’admettre qu’il y avait réellement un problème ».
Puis, Le Devoir du 31 août a publié une intéressante réflexion toujours de Camille, accompagnée de Karine Bilodeau, sur la pénurie de personnel en enseignement. Une pénurie qu’elles questionnent plutôt du côté de la pénurie de conditions de travail décentes. On y lit, entre autres que « les travailleuses et travailleurs de l’éducation, en somme, réalisent un mandat de plus en plus complexe, avec de moins en moins de ressources, et dans des conditions extrêmement précaires, tout en voyant leur autonomie professionnelle réduite. (…) Dans ce contexte, il semblerait plutôt nécessaire de parler d’une « pénurie » de conditions d’emploi et de travail décentes que d’une « pénurie » d’enseignants. »