Une intéressante opinion de Michel Rioux intitulée « 1972, un printemps de feu » rappelle qu’il y a 50 ans, la CSN a failli vivre un putsch par les syndicalistes de droite (ça existe!), Dalpé, Dion et Daigle. Marcel Pépin, alors président de la CSN, était emprisonné, comme les deux autres présidents des grandes centrales syndicales, en vertu d’une loi spéciale du gouvernement Bourassa, et d’injonctions, interdisant la grève. Le Front commun, réunissant la CEQ, la CSN et la FTQ, revendiquait alors un salaire hebdomadaire de 100 $ pour toutes et tous les travailleuses et travailleurs de la fonction publique, sous le slogan « Nous, le monde ordinaire ». Le texte est paru dans Le Devoir du 30 mai.
Dalpé, Dion et Daigle (qu’on appelait les 3-D), allaient ensuite fonder la CSD. Rioux, un syndicaliste retraité, mais actuellement un chroniqueur actif, mentionne que Raymond Parent, alors secrétaire général de la CSN, a été le sauveur de la centrale face au 3-D. Michel Rioux a accompagné quatre présidents de la CSN pendant trois décennies. On peut également accéder ici à des chroniques qu’il partage sur Internet.