Le milieu des arts et de la culture semble bien réagir au projet de loi sur le statut de l’artiste déposé mercredi par la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy. Selon l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), cette réforme, si elle est adoptée, serait « historique ». Un article sur le site Internet de Radio-Canada nous informe que « ce projet de loi 35 propose d’unifier les deux lois existantes, qui datent des années 1980, et de s’appliquer à l’ensemble des artistes de profession, y compris celles et ceux des domaines de la littérature et des arts visuels. »
La Presse nous apprend qu’un sondage Léger réalisé quelques semaines avant le dépôt du projet de loi « indique que presque trois Québécois sur quatre (73 %) jugent inacceptable que certains artistes travaillent parfois sans contrat ou sans que des conditions de travail minimales soient respectées. Près de deux personnes sur trois ne trouvent par ailleurs pas acceptable que le revenu annuel médian des artistes soit inférieur à 25 000 $ au Québec. »
À propos des syndicats représentant les personnes qui travaillent dans le vaste domaine de la culture, l’Union des artistes indique que « représentant plus de 26 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs confondus à travers le Québec, les neuf associations œuvrant dans le milieu des arts et de la culture sont les suivantes :
- Association des professionnels des arts de la scène du Québec (APASQ)
- Association québécoise des autrices et des auteurs dramatiques (AQAD)
- Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ)
- Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC-CSN)
- Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ)
- Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC)
- Travailleuses et travailleurs regroupés des arts, de la culture et de l’événementiel (TRACE)
- Union des artistes (UDA)
- Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) »