Un article rédigé par Roxane Léouzon, paru dans l’édition du 2 mai du Devoir et intitulé « Mal être à l’abattoir » trace un portrait des conditions de travail des personnes qui travaillent dans les abattoirs au Québec. L’expertise de notre collègue Denise Proulx, autrice du livre Porcheries! La porciculture intempestive au Québec, et qui enseigne en sciences de l’environnement, y est mise de l’avant.
Dans cet article, madame Proulx mentionne, entre autres, que « C’est du travail à la chaîne qu’on applique à du vivant. L’animal devient un objet. Les humains (qui travaillent dans les mégas abattoirs) doivent oublier qu’ils ont affaire à du vivant pour garder leur santé mentale. (…) On est entrés dans la mondialisation des marchés, où il n’y a que les entreprises concentrées et intégrées qui s’en sortent ». Cet article, que l’on peut consulter par ce lien, s’insère dans l’intéressante série portant le titre « Les nouveaux prolétaires ». Un des articles de cette série porte d’ailleurs sur « les intellos précaires », que nous sommes pour plusieurs, et dans lequel on relate les propos de deux de nos collègues : Dominique Sirois-Rouleau, actuellement directrice du Vidéographe et chargée de cours en histoire de l’art, ainsi qu’Olivier Aubry, président du SPPEUQAM, et qui enseigne en sciences biologiques. On peut par un clic lire cet article, signé Stéphane Baillargeon, paru le 30 avril, toujours dans Le Devoir..