La Confédération des syndicats nationaux, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec et la Centrale des syndicats du Québec ont convié la presse dimanche matin à la présentation de ce qu’ils appellent « la plus grande alliance possible ». Un « front commun » de 355 000 employés syndiqués attendra donc le gouvernement lors des prochaines négociations dans le secteur public.
À ce sujet, on peut lire le communiqué de la CSN par un simple clic et l’article du Devoir de Jean-Louis Bordeleau paru le 4 avril.
L’encre vient à peine de sécher sur certains contrats de travail, en raison des délais imposés par la pandémie, que les syndicats préparent déjà la nouvelle série de négociations avec Québec. Les conventions en vigueur se terminent en mars 2023 et, loi oblige, les demandes syndicales doivent être déposées au plus tard à la fin du mois d’octobre prochain.
Cette nouvelle alliance inclut notamment un pacte de non-maraudage et de demandes syndicales identiques en provenance des différents partis. Et alors que Québec prévoit une augmentation du coût de la vie de 4,7 % en 2022, les principales revendications de ce « front commun » tourneront autour de l’augmentation de salaire pour pallier l’inflation. La grande majorité des syndicats du secteur public ont ainsi signé un protocole de solidarité, qui exclut le maraudage. À lire, par ici.