Plusieurs syndicats du domaine de la santé au Québec se sont unis pour réclamer haut et fort le versement des primes monétaires, comme entendu avec le gouvernement du Québec. 80 % des personnes qui attendent ces versements sont des femmes.
À lire dans La Presse, l’article de Fanny Lévesque, publié le 3 février dernier et celui de Marie-Michèle Sioui, paru dans Le Devoir du 15 février.
On peut également lire sur le site Internet de la Fédération des infirmières du Québec que « La Fédération de la Santé et des services sociaux (FSSS-CSN), la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), le Syndicat canadien de la fonction publique (CPAS-SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service (SQEES-FTQ), la Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ), l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), la Fédération des professionnèles (FP-CSN) et le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) déplorent que le gouvernement n’honore pas sa signature et qu’il repousse encore son échéancier dans le versement des sommes dues à des milliers de travailleuses et travailleurs de la santé et des services sociaux. Ce sont à 80 % des femmes qui attendent des montants qui représentent 1,28 milliard de dollars à la suite des signatures des conventions collectives et, pour certains titres d’emploi, il faut ajouter 1,15 milliard de dollars pour le règlement de plaintes en équité salariale de 2010 et 2015. »