Depuis de nombreuses années, les syndicats membres du réseau de l’Université du Québec (UQ) ont perdu confiance envers leur assureur actuel dans sa gestion de leurs assurances collectives. Cela a entraîné un mouvement général afin de quitter cet assureur.
À l’UQAM, les insatisfactions des membres du Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM (SPPEUQAM-CSN) ont régulièrement été relayées à l’employeur. Le 10 octobre 2018, notre Assemblée générale a unanimement voté une résolution pour que le contrat d’assurances collectives actuel prenne fin dans les plus brefs délais et que des démarches soient entreprises afin de joindre les assurances collectives de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) avec leurs collègues des autres universités du réseau. Le processus est long, car l’ensemble des employeurs et des syndicats doivent être d’accord pour effectuer ce changement. Tout semblait en bonne voie pour aboutir à la volonté des membres et pour que le changement soit effectif le 1er janvier 2022.
Lors d’une assemblée générale subséquente, le 29 septembre 2021, les membres ont à nouveau voté à l’unanimité à l’effet qu’une lettre d’entente sur le changement d’assureur soit signée avec l’employeur. Pendant plusieurs semaines, la direction de l’UQAM s’est d’abord contentée d’un silence méprisant, sans répondre au syndicat concernant la signature de cette lettre d’entente. Ainsi, toutes les universités concernées sont d’accord, sauf l’UQAM, qui a manifesté son désintérêt à 48 heures d’avis de l’échéance fixée.
Le refus de dernière minute de la direction de l’UQAM met en péril le processus en cours depuis trois ans, car le changement doit être accepté par toutes les entités du réseau. Ce refus n’est pas seulement méprisant pour les professeures et professeurs enseignants de l’UQAM, mais également pour l’ensemble des chargées et chargés de cours des universités du réseau de l’UQ.
Plusieurs raisons sont à l’origine de la volonté des sept syndicats pour changer d’assureur. Les deux majeures : avoir un meilleur service à moindre coût en étant mutualisé avec un plus grand groupe, qui comprend aussi les syndicats des cégeps, membres de la FNEEQ, et que cesse le harcèlement de la compagnie d’assurances actuelle envers les personnes en situation de maladie. Nous sommes persuadés qu’en joignant les assurances collectives de la FNEEQ, l’assureur sera beaucoup plus au fait de la réalité et des problématiques de santé physique et psychologique des enseignantes et enseignants.